D’Australie en Norvège, de Nouvelle-Guinée au Portugal, du Mexique en Sibérie, d’Inde en France…
notre planète est riche de dizaines, de centaines, de « bout du monde ». Chacun en voit un, proche, dans son entourage immédiat, dans son univers quotidien.
Parfois cela désigne un chemin ou une route qui s’arrête, ou encore un hameau, un lieu-dit, parfois c’est le sommet d’une montagne, d’autre fois il s’agit d’un cap, dernière terre avant la mer, l’océan. C’est bien de cette « fin de terre » là dont nous avons à parler ici. Finistère, Finisterre, Penn ar bed, Penn ar Wlas, Finis Terrae… différentes sonorités, différentes langues, qui décrivent le même paysage, celui d’une pointe rocheuse qui se jette dans la mer, ou plutôt la jonction de surface entre la terre et la mer qui la recouvre.
Jean Epstein a utilisé la version latine « Finis terrae » pour dénommer son film qui relate une portion de vie de goémoniers entre Molène et Ouessant aux alentours de 1928. De la vie sur ces iles, « grains de beauté qui parsèment le visage de l’océan», il capte des images austères et magiques pour réaliser un documentaire poétique.
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